Ces unités sont adaptées, de par leur technologie, à des vitesses relativement faibles (maximum 3000 tr.min-1) et à des couples très élevés (pour les moteurs couple jusqu’à 35000 N.m). Ces pompes trés couteuses atteignent des pressions de 70 MPa, pour des fréquences de rotation avoisinant les 500 tr.min-1 mais avec des rendements de 0,9 à 0,95.
La course des pistons est provoquée par un excentrique ou «vilebrequin».
Le piston creux et le clapet d'aspiration sont guidés dans la douille et maintenus contre l'excentrique par le ressort.
Le rayon du patin d'appui du piston correspond à celui de l'excentrique. La douille réalise l'étanchéité de la chambre avec la demi-sphére.Lorsque le piston revient en arrière, la chambre de travail de la douille s'agrandit.
Par dépression, le clapet d'aspiration s'ouvre et met en communication la chambre d'aspiration et la chambre de travail par l'intermediaire d'une gorge radiale sur l'excentrique.
La chambre de travail se remplit de fluide. Lorsque le piston remonte, le clapet de pression s'ouvre. Le fluide est dirigé vers le systéme par l'orifice de refoulement
Leur cylindrée est par conséquent généralement fixe.
Le calcul de la cylindrée est le même que pour les unités à pistons axiaux. La course d’un piston vaut deux fois l’excentration (a:rayon de la manivelle du vilebrequin).
Le nombre de pistons détermine la stabilité du débit aux orifices de la même façon que pour les pompe à pistons axiaux.
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